Les Canots Hornby

C’est en juin 1932 (Juillet pour la France) qu’apparaît le premier canot Hornby.
Il mesure 42 x 9 cm et porte simplement l’indication « Hornby » sur la coque.

A cette date un seul modèle est disponible ; il deviendra par la suite le n°3.

A partir d’avril 1933, la gamme comprend 5 modèles, disponibles chacun en 3 couleurs différentes ; ce sont :

N°1 Alcyon – dimensions : 21,5 x 6 cm ; distance max parcourue (d’après la publicité) : plus de 50 m ; coloris disponibles : rouge/jaune, bleu/blanc, orange/vert.

N°2 Pégase – 32 x 7,5 cm ; distance max parcourue : environ 100 m ; coloris disponibles : rouge/crème, bleu/blanc, jaune/blanc ;

N°3 Mouette – Frégate – Goëland (le nom varie en fonction de la couleur, respectivement : vert/crème, bleu/blanc, rouge/crème) – 42 x 9 cm ; distance max parcourue : plus de 150 m ;

N°4 Neptune – 42 x 9 cm ; distance max parcourue : plus de 150 m ; coloris disponibles : rouge/crème, bleu/blanc, vert jade clair/ivoire ;

N°5 Viking – 42 x 9 cm ; distance max parcourue : environ 150 m ; coloris disponibles : rouge/crème, bleu/blanc, vert jade clair/ivoire ; il est muni d’un mat très fragile, démontable pour ranger le bateau dans sa boîte.

On notera la différence de taille considérable entre les modèles : à partir de la Mouette, les bateaux sont deux fois plus longs que l’entrée de gamme Alcyon (42 / 21 cm).

Les tarifs vont de 35 F (à peu près le prix de la boîte zéro : 33 F), à 110 F (donc un peu plus que la boîte 2 qui est à 105 F).

Curieusement, les prix sont comparables à ceux des boîtes Constructeurs d’avions qui vont de 30 à 105 F.

Par contre ils sont nettement inférieurs à ceux des boîtes Constructeur d’Autos ; la n°1 est vendue 95 F, la n° 2 : 150F.

Noter que c’est un produit « Hornby », et pas un produit « Meccano » ; certainement parce que, à la différence des avions et des autos qui sont démontables, les canots ne le sont pas, ce qui, de ce point de vue, les rapproche des trains.

Les canots disposent d’un gouvernail et d’un « puissant moteur » qui leur permet de parcourir de 50 à 150 m à chaque remontage, en fonction de leur puissance (cf supra).

En guise de pièces détachées, on peut acheter des fanions Hornby, des moteurs de rechange, ainsi que des hélices, des arbres d’hélice, des gouvernail et bien sûr de l’huile et de la graisse pour entretenir tout ce matériel.

C’est seulement à partir d’avril 1934 qu’apparait le N°0 (seul canot à ne pas avoir de nom propre sur la coque).

En mai 1935 apparaissent les canots de course Racer II et Racer III dotés d’un moteur plus puissant.
(Le Racer I ne sera jamais proposé à la vente en France)

La gamme complète comprend alors 8 modèles.

En 1935, changement de fabrication : les coques ne sont plus soudées mais embouties et serties – les canots sont donc plus légers.

A partir de 1937 Triton, Alcyon et Pégase sont dotés d’un pilote (en France), certainement pour concurrencer JEP dont les bateaux en disposaient déjà.

Les canots sont toujours présents dans le catalogue de 39-40 (daté d’août 1939), et dans le tarif de septembre 1940, mais ils disparaissent avec la guerre.
Les canots N°0 et N°1 réapparaissent (uniquement pour la France) à partir de mai 1946 jusqu’en juillet 1947, avec des coloris nouveaux, fonction des disponibilités de l’époque.

Ensuite il faudra attendre 1962 pour voir à nouveau des canots Hornby, mais ils seront dorénavant en « polystyrène choc ».
Trois références sont annoncées, deux seulement seront fabriquées : Alcyon (sans superstructure) et La Mouette, qui possède une superstructure ; tous les deux mesurent 36 cm (hors gouvernail) x 12 cm ; ils sont dotés d’un moteur électrique alimenté par une pile de lampe de poche (4,5 V).

Ils disparaissent définitivement (?) en 1963.

N.B. En fonction des pays, les canots peuvent porter des noms différents.